Hello les brussels lovers !
La Brussels’ Blower team te retrouve aujourd’hui avec un nouveau format mais surtout, de nouveaux visages. L’année 2020 commence à peine et pourtant les plénières arrivent à grands pas, alors il est temps pour nous d’entrer véritablement dans le vif du sujet.
Durant toute la phase de préparation puis pendant les plénières, nous avons décidé de suivre deux joueuses aux rôles emblématiques, afin de plonger au cœur de la bulle. C’est ainsi que vous retrouverez au fil de l’eau Valentine Barelier, aka David-Maria Sassoli, et Clémence Trachet, aka Charles Michel.
Brussels Blower : Présentez-vous-en quelques mots
Valentine Barelier : Je m’appelle Valentine Barelier je suis élève en Master 1 Politiques Européennes et Action Transnationale à Sciences Po Aix. Je suis également vice-présidente de l’Association Sekoia fondée par Margot Jacq, également élève à Sciences Po Aix et participant au jeu, qui œuvre pour le zéro déchet à Aix-en-Provence.
L’année dernière je suis partie un semestre à Stockholm en Erasmus puis un semestre à Berlin où j’ai effectué un stage dans un Think Tank sur la transition énergétique. J’ai ainsi eu la chance de travailler pour des appels à projet de la Commission Européenne qui concernaient notamment ce que l’on appelle les « innovations sociales ». Je pense qu’on peut dire que c’étaient mes premiers pas dans l’univers européen !
Clémence Trachet : A la suite de l’obtention de ma licence en droit à l’Université Panthéon Assas, je me suis forgée une première expérience professionnelle dans la sphère internationale associative. Celle-ci a confirmé ma volonté de construire mon projet professionnel à l’international. Ainsi, j’ai poursuivi mon parcours universitaire dans cette voie. Compte tenu de mon intérêt pour les politiques européennes j’ai choisi cette spécialité en Master 2 à l’Université d’Aix Marseille. En outre, depuis le mois de septembre j’assure la fonction d’ambassadrice Carrières Européennes pour le compte de l’agence EPSO. Cette mission a pour but de promouvoir les carrières européennes au sein des universités européennes. C’est alors avec joie et avec l’envie d’en apprendre encore davantage sur l’Europe, que je prends part à l’aventure « Brussels World Simulation » !
BB : Vous incarnez toutes deux des rôles bien particuliers, décrivez-les-nous
V.B : Dans le jeu j’incarne David-Maria Sassoli, le président actuel du Parlement Européen ! Membre du S&D il est particulièrement investi dans la cause environnementale et les problèmes de réchauffement climatique (ce que l’on peut très largement voir sur son twitter qui est devenu partie intégrante de ma vie depuis l’annonce des rôles !). Ancien journaliste et présentateur de l’édition du 20h en Italie, il a été élu vice-président du Parlement Européen avant de devenir le Président du Parlement Européen en 2019.
C.T : J’incarne Charles Michel au sein du Conseil de l’Union Européenne : « le plus jeune premier ministre du royaume Belge». Il succède au polonais Donald Tusk à la présidence du Conseil Européen depuis décembre 2019. Ce dernier est décrit par les médias comme un « libéral francophone, proche d’Emmanuel Macron et adoubé par Angela Merkel ». Aussi, le Monde, dans son article publié à son effigie le 30 novembre 2019, le décrivait comme l’homme « du bon sens, du pragmatisme, de la bonne volonté ». Charles Michel est le porte-parole du Conseil européen, institution qui rassemble les chefs d’État et de gouvernement européens. Cette fonction était officieuse jusqu’au Traité Lisbonne, qui institue un poste permanent de président du Conseil l’Européen. Le Président du Conseil ne dispose pas véritablement de pouvoir propre, mais son rôle est déterminant en ce qu’il permet de dégager une position commune aux 28 chefs d’État de l’Union.
BB : Vous qui êtes très impliquées dans le jeu, participer au BWS ça signifie quoi ?
V.B : Pour moi le BWS c’est la chance de pouvoir comprendre les institutions européennes de façon dynamique. En tant qu’étudiant, on se transforme pour quelques semaines en acteurs de la décision européenne : quoi de mieux pour en saisir réellement les enjeux ? On sait tous que le fonctionnement des institutions européennes est complexe et cela même pour des étudiants en Science Politique. Le grand défi pour l’Europe aujourd’hui c’est de la rendre accessible et compréhensible pour tous et pour moi le BWS est une innovation qui participe à cet objectif.
C.T : Je considère qu’après 5 ans d’apprentissage théorique sur la conception d’un acte législatif au niveau national et international cette expérience tombe à pic ! En effet, en tant qu’acteur de la conception de cet acte législatif nous pourrons réaliser concrètement les enjeux et la complexité de ce travail. Aussi, je pense que ce sera pour nous l’occasion de prendre conscience de l’intérêt de toutes les étapes du processus et d’aussi de l’intérêt d’intégrer toutes les parties prenantes au processus législatif.
BB : Un dernier mot pour la fin…quelles sont vos attentes globales pour cette édition 2020 ?
V.B : Un beau projet européen sur le numérique (avec une pointe écolo bien sûr) ! 😊
C.T : J’espère qu’à l’issue de cette expérience nous aurons tous pu appréhender les arcanes du « European legislative and policy process ». En effet, c’est par la pratique que nous pourrons comprendre le poids de tous les acteurs, qu’ils soient législatifs ou non. Alors, sans aucun doute, « ce jeu pour apprendre l’Europe » sera une expérience enrichissante pour nous tous !
Le Brussels Blower remercie chaleureusement ces deux ambitieuses joueuses et est ravie de pouvoir les suivre tout au long de leur préparation….la suite au prochain épisode.
Brussellement vôtre,
L’équipe du BB.
